Chez un individu sain, l’insuline, sécrétée par le pancréas, permet l’utilisation du sucre par les cellules ou son stockage si le sucre est présent en excès.
Chez une personne atteinte de diabète de type 2, l’insuline perd d’abord de son efficacité (ou de sa sensibilité), on parle alors de résistance à l’insuline. Mais dans un premier temps, l’organisme réagit à cette situation et compense en sécrétant une quantité d’insuline plus importante. Cette surproduction d’insuline va d’ailleurs augmenter le stockage de gras dans le tissu adipeux.
Dans un second temps, les cellules β du pancréas ne peuvent plus accroître leur production d’insuline et s’épuisent. La glycémie augmente et la quantité d’insuline diminue avec le temps. Le diabète s’installe progressivement.
Ennemi n°1 : La glycémie instable
Aliments à index glycémique élevé, trop de féculents, de sucres rapides, … Celle-ci provoque une sécrétion d’insuline trop régulière et trop importante.
Surpoids, fatigue, attirance pour le sucré, syndrome métabolique, complications cardiovasculaires …. progressivement les systèmes concernés vont se gripper !
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Ennemi n°2 : Les aliments diabétogènes
- Les sucres à IG élevé qui augmentent le surpoids abdominal, les triglycérides et la dysbiose,
- Le fructose, qui augmente tous les mécanismes menant au diabète,
- Les sucres déformés et leurs dérivés > Glycation
- Le sel, car l’absorption du glucose ne se fait qu’en présence de sodium,
- Une flore déséquilibrée, qui est pro-inflammatoire. Certaines bactéries favorisent la captation de graisses par le tissu adipeux.
Ennemi n°3 : Le déficit en magnésium
- Pour être activés, les récepteurs à l’insuline ont besoin de magnésium (phosphorylation),
- Dans la cellule, le glucose doit être brûlé dans la mitochondrie, opération nécessitant du magnésium.
> Plus d’infos: le magnésium et la résistance à l’insuline
Ennemi n°4 : L’inflammation
L’inflammation de bas grade occasionne une résistance à l’insuline entrainant une augmentation de la glycémie et beaucoup d’autres pathologies :
Ennemi n°5 : La graisse viscérale
La graisse viscérale relargue constamment un flux d’acides gras libres qui vont se transformer dans le foie en triglycérides. Ces derniers interfèrent avec le bon fonctionnement des récepteurs à l’insuline, qui deviennent moins sensibles.
Ennemi n°6 : Le stress
Le stress s’exprime au niveau des glandes surrénales par une sécrétion de noradrénaline qui mobilise les muscles, le cœur et le reste de l’organisme pour faire face à une menace potentielle. Ce faisant, comme l’a découvert le chercheur japonais Yagi, la noradrénaline fait entrer du fer dans les cellules. Or, le fer est un puissant pro-oxydant et inflammatoire.
Par ailleurs de très nombreuses études montrent que le stress modifie le comportement alimentaire, augmente l’attirance pour le sucré et est très souvent impliqué dans le surpoids, facteur de diabète.
S’ajoute à cela que la noradrénaline pour assurer l’énergie nécessaire à la mobilisation générale du corps, décompose le glycogène du foie et que le glucose libéré passe dans le sang. Donc que ce soit chez un diabétique ou chez un non diabétique, le stress fait monter la glycémie. De même la noradrénaline, pour les mêmes raisons, fait sortir des graisses du tissu adipeux, ce qui fait monter les triglycérides dans le sang.
Tous ces phénomènes se conjuguent. Ils peuvent déstabiliser un diabète contrôlé, aggraver un état d’insulino-résistance ou finir par contribuer à l’apparition d’un diabète si les stress sont intenses ou chroniques.
Ennemi n° 7 : Le manque de sommeil
Toute une série d’études objective que le manque de sommeil augmente le risque d’intolérance au glucose, puis de diabète. Une méta-analyse incluant 138 201 personnes établit un lien très significatif entre troubles du sommeil, obésité, diabète, angine de poitrine, infarctus du myocarde. D’autres études montrent une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral.
Un des mécanismes en jeu est que l’insomnie a des effets inflammatoires, l’autre que les réparations de l’ADN et des protéines se fait la nuit.
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Ennemi n° 8 : La sédentarité
Le premier médicament est l’augmentation des activités physiques (++++), le médicament prioritaire du diabète de par ses effets hypoglycémiants, d’augmentation du nombre des mitochondries pour brûler le glucose, ses actions anti-inflammatoires…).
Plus précisément il s’agit d’intégrer des activités en endurance aérobie modérément intense (c’est-à-dire en pouvant parler durant l’effort) à raison de 30 minutes/jour, 5 jours/semaine ou des activités vigoureusement intense 20 minutes/jour, 3 fois/semaine et des activités de renforcement musculaire, à raison de 2 à 3 fois/semaine avec 8 à 10 exercices utilisant les principaux groupes musculaires (10 à 15 répétitions de chaque exercice).
> L’activité physique est donc un hypoglycémiant pharmacologique !
Tout à fait réversible, voici les solutions pour en sortir |